Histoire

L’Auribelle Basse

Le site de l’Auribelle Basse, entièrement recouvert et donc invisible, se trouve au milieu des vignes, dans la basse vallée de la Peyne, à proximité du château de Roquelune, sur la commune de Pézenas.

L’établissement antique de l’Auribelle-Basse rassemble des thermes, des échoppes artisanales (travail de l’acier, de l’os, textile) et de service (auberge et débit de boisson) ainsi qu’un grand moulin hydraulique (farine) alimenté par un aqueduc, il est actif pendant le Haut-Empire et la première moitié du IIIe s.

L’importance des foires

Suite au déclin de l’Empire Romain, les techniques de viticulture sont préservées par les ordres monastiques qui s’implantent dès le milieu du IVème  siècle.
En 1262, avec l’acquisition par Louis IX de la seigneurie de Pézenas, la juridiction de Pézenas embrasse bientôt une vaste contrée. Elle devient ville suzeraine de 32 bourgs ou villages et se voit accorder le privilège d’organiser des foires générales.

Ces foires, dont la plus ancienne a été créée vers le milieu du XIIIème siècle, sont incontournables aux XVIème et XVIIème et deviennent au XVIIIème un « bon baromètre de l’industrie languedocienne ».

Le XVIIIème siècle

C’est durant cette époque que se mettent en place les grands domaines viticoles qui deviendront les caves particulières d’aujourd’hui. Celles-ci se sont implantées sur d’anciennes fermes et métairies des XVIIème et XVIIIème siècles : les châteaux de Nizas (seigneurie de la viguerie de Béziers en 1529), Sainte-Marthe (Roujan), Belles Eaux (Caux), Montpezat (Pézenas). La Grange des Prés, située entre Caux et Pézenas, est un ancien château bâti par le connétable Henri de Montmorency, gouverneur du Languedoc. Il s’agissait d’une énorme manufacture de draps au XVIIIème siècle qui devint une ferme au XIXème siècle. La plupart des ces grandes maisons sont mentionnées sur la carte Cassini. Elles sont, en outre, décorées avec du plâtre issu du gypse des proches carrières : les thèmes sont variés mais celui du jardinage et des travaux des champs se retrouve souvent notamment dans l’hôtel de Landes et le Jardin de Grasset à Pézenas.

Pézenas aujourd’hui

La ville de Pézenas conserve de son riche passé historique une architecture remarquable. Depuis 27 siècles, Pézenas et ses alentours ont vécu avec la vigne, celle-ci occupant une place plus ou moins importante selon les époques.

Les premières vignes

L’activité viticole dans la région de Pézenas est attestée dès le VIIème siècle avant J.C. On peut citer l’oppidum de Saint-Siméon dans la vallée de la Peyne dont l’activité parait significative dès la fin du VIIème siècle avant J.C. Elle était liée aux contacts que les populations indigènes développent avec les Etrusques et surtout les Grecs, établis à Marseille et à Agde et qui connaissent les techniques de vinification.

Dès le 1er siècle après J.C, Pézenas (Piscennae) parait avec sa qualité de ville latine, reconnue par Rome comme vrai municipe. C’était, de plus, un point stratégique sur les routes d’Agde à Lodève et de Montagnac à Béziers.

De nombreux établissements gallo-romains attestent d’activités viticoles intenses dès l’Antiquité. Des fragments de dolia (grand vase semi-enterré de 1 000 à 1 800 litres permettant le stockage de l’huile et du vin) ont été retrouvés sur près de 70 sites autour de Pézenas.

Cette région est fortement marquée par l’empreinte romaine et l’activité liée au vin : découverte d’amphores, dolias et buste de Bacchus dans une villa romaine à Neffiès ainsi que sur le site de l’aqueduc construit par les romains pour alimenter la ville de Béziers en eau potable au départ de Gabian.
Ces nombreux vestiges témoignent de l’antériorité de ce vignoble cultivé par les romains.

On recense des ateliers d’amphores vinaires surtout aux alentours d’Aspiran qui témoigneraient d’une activité d’exportation.

XIXème Siècle et révolution industrielle

Au début du XIXème siècle, avec la révolution industrielle, on assiste à un développement spectaculaire de la monoculture de la vigne. Dans le canton de Pézenas, la surface cultivable occupée par les vignes atteint 77%. Avec le développement de la production, le commerce du vin prend de l’ampleur grâce au chemin de fer. A la fin du XIXème siècle, la viticulture constituait la principale richesse de la région. On comptait 18 grandes propriétés viticoles, 4 négociants en tartre et lies, 7 tonneliers et foudriers, 2 distillateurs et 3 producteurs de plants.

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Hotel de Peyrat

34120 Pézenas

Contact

06 38 23 28 40

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